La girouette du mouton frisé

octobre 17, 2007

girouette.gifIl était temps que l’Assemblée Nationale élimine le terme « girouette », utilisé comme une insulte par Jean Charest depuis plusieurs mois! Au nom de quel grand concept démocratique se donne-t-on le droit d’insulter ainsi le chef du parti d’opposition officiel?

Les gogauchistes et les médias qu’ils contrôlent (soit à peu près l’ensemble de la presse au Québec) répondront peut-être que Mario Dumont change souvent d’idée, qu’il veut à la fois réduire la bureaucratie et créer de nouveaux programmes, désengager l’État puis favoriser l’expansion de ses compagnies publiques, etc. Bref, ils diront que Charest a raison de traiter Dumont de girouette car celui-ci change ses positions au gré des sondages dans le seul but d’aller chercher des votes et de profiter du sujet « hot » du jour.

Mais pourquoi Dumont n’aurait-il pas le droit de changer d’idée? C’est aussi ça, la démocratie, être près des sujets d’actualités et des préoccupations de la majorité silencieuse. Au lieu de s’encrouter dans de vieux partis dogmatiques aux programmes sclérosés, voire fossilisés, et qui ne peuvent plus être modifiés par la suite, Dumont est capable de changer les politiques se son parti du jour au lendemain, quand il le veut, dès qu’il perçoit un changement dans l’opinion des gens.

Voilà pourquoi l’ADQ et Mario Dumont sont plus à l’écoute de la population que les autres partis et voilà pourquoi il n’est pas nécessaire d’avoir un programme fixe ou de longs cadres financiers à l’ADQ: le parti pourra de toute façon revenir sur ses positions s’il perçoit que l’opinion a changé.

Encore une fois, la gogauche péquistienne ou libéralichienne répondra peut-être que ce que Dumont demande c’est un chèque en blanc. Mais ils ont tort: on connaît la personnalité de Dumont, on sait qu’il a à bien les intérêts du Québec, et donc peu importe le programme de son parti (qui n’a aucune importance) on sait qu’on peut voter en toute confiance pour lui car il saura adapter ses politiques au jour le jour selon les sondages et selon ce que lui disent les gens ordinaires, c’est-à-dire ceux qui travaillent mais qui ne sont pas des millionnaires syndiqués qui vivent dans des châteaux.

Charest a donc tout à fait tort de traiter Dumont de girouette, car Dumont est avant tout un homme à l’écoute du peuple. Il devrait plutôt inspirer notre premier ministre qui devrait lui aussi écouter davantage la population et gouverner davantage selon les sondages, la meilleure façon de gouverner de toute façon.

Les insultes n’ont pas leur place à l’Assemblée Nationale, et bravo de les avoir enlevées!


La candidate de Jean Charest élue dans Charlevoix

septembre 24, 2007

La panique à bord du rafiau libéral était palpable dès les premiers jours de la dernière campagne électorale générale du printemps dernier.  Elle connaît ce soir son apogée avec l’élection de la candidate de Jean Charest à l’élection partielle de Charlevoix.

En laissant la voie libre à Pauline, redevenue madame Marois selon la « blogueuse du Pq », Jean Charest a démontré au grand jour sa plus grande crainte : Mario Dumont.

Au fond, cette partielle ne vient que confirmer ce qu’une majorité de Québécois savent déjà, ce n’est plus le Pq l’adversaire à abattre pour les libéraux.

Ceci étant dit, soyons justes, ce soir, et félicitons-la pour cette victoire et soulignons que la défaite adéquiste est plus qu’honorable.